Théâtre et photographie
Un regard sur Besançon
Julien Magre
Photographe associé pour la saison 17-18
Après une première collaboration la saison dernière, où les clichés de Julien Magre ont illustré les spectacles proposés par le CDN, le théâtre invite le photographe en résidence à Besançon. Tout au long de la saison, Julien Magre pose son regard sur la ville, explore ses rues, rencontre ses habitants, s’intéresse à son rapport à la nature. Dans un dialogue artistique permanent entre théâtre et photographie, il signera les images de la communication du théâtre et ses photographies seront exposées au CDN en fin de saison.
Avec le souci de traduire le monde tout en l’amenant du côté d’une interprétation théâtrale, fictionnelle, voire onirique, Julien Magre travaille depuis une quinzaine d’années à l’élaboration de séries photographiques souvent inspirées de son quotidien et de sa famille, ou parfois moins directement autobiographiques comme lorsqu’il questionne le rapport entre nature et territoire urbain, part à la conquête d’un univers californien nocturne ou voyage sur une autoroute française...
« Son travail oscille entre intime et fantastique. Les grands espaces et leurs routes les plus obscures s’échappent vers un horizon baigné d’une lumière salvatrice. »
(Les Inrocks, 25.01.2017).
Julien Magre est diplômé des Arts Décoratifs de Paris en 2000. Il a réalisé plusieurs expositions dans des galeries et festivals en Italie, en Australie, aux Pays-Bas, à Paris, à New York.
En France, son travail a été présenté au BAL à Paris, à La Filature de Mulhouse, au Tripostal de Lille, et récemment à la galerie Le Lieu à Lorient. À l’automne 2017, un ensemble de 350 images sera présenté à la galerie Le Réverbère à Lyon.
Il a publié La Route de Modesto accompagné d’un texte de Marc Villard (Adam Biro 2009), Caroline, Histoire numéro deux (Filigranes 2011), Journal 2000-2012 (Various édition 2012), Troubles accompagné d’un texte de Philippe Azoury, Carnet accompagné d’un texte de Rafael Garido (Filigranes 2015) et Je n’ai plus peur du noir (Filigranes, 2016).